Vanessa Jade Venditto

Sur une horloge, une rose rouge s’est installée. Ses racines se sont approprié l’espace jusqu’à ce qu’elle devienne vieille et rouillée. Puis, un jour, la vitre s’est fissurée. La rose l’a traversé en laissant sur son passage une vitre cassée.

Depuis, l’horloge a cessé de fonctionner. Le temps ne passe plus ici. Il s’est posé, comme la poussière, sur les aiguilles immobilisées. La rose, elle, continue de vivre. Lentement. Sournoisement. Elle ne détruit pas, elle habite. Comme un parasite.

Cette œuvre cherche à donner un avertissement. Il n’est pas question de détester la Rose Maudite, mais plutôt d’apprendre de celle-ci. Certaines choses, en apparence, peuvent avoir l’air tentantes. Mais c’est seulement par la suite qu’on réalise tous les dommages créés par celle-ci. Ainsi, elle nous rappelle que ce qui séduit au premier regard peut, avec le temps, dérober bien plus qu’il n’offre.