Elliot Lepage

Je me suis inspiré·e du livre L’arbragan de Jacques Goldstyn. Je cherche à représenter les différences sociales et économiques grâce aux gants de couleurs et d’états variés que j’ai dénichés dans des friperies. L’arbre est, selon moi, une très belle base pour y accrocher ces gants. D’une part, sa forme le permet ; d’autre part, beaucoup de gens considèrent les arbres comme un symbole de la vie. Je trouve que le fait d’accrocher les gants à ses branches donne à l’œuvre une certaine vitalité, et cela permet à tout le monde de s’y identifier.

Le projet ressemble à une de mes feuilles de notes de mes cours de philosophie. Le but est d’exposer les traces de mon manque d’attention. J’ai toujours gribouillé dans mes cahiers, et ce, depuis le primaire.
Je pense que ce projet symbolise mon au revoir à mes études et célèbre mon accession à l’université. Plusieurs personnes se reconnaîtront dans ce projet, plus particulièrement celles et ceux de ma génération qui ont sans doute dessiné des sujets semblables. Le projet n’est donc pas seulement personnel : il fait aussi un clin d’œil à toutes celles et tous ceux qui, incapables de soutenir leur attention si longtemps, se sont tourné·es vers la marge de leur cahier de notes.