Alice Paquet-Cayer

Mon projet aborde le sujet de la société de consommation, qui nous incite à l’achat et à l’accumulation de nouveaux produits, tout en nous cachant que l’humanité s’approche peu à peu d’un renversement total du monde que nous connaissons, et d’un avenir incertain.

Le corps féminin en béton est étendu au milieu d'une nature composée d'objets et de matériaux recyclés, comme du carton, des canettes et du tissus recyclé. Chaque élément de cette sculpture est façonné avec délicatesse pour garder en mémoire la beauté de l'environnement que nous détruisons jour après jour.

Le contraste entre sa constitution première — faite de plantes et de fleurs — et sa reconstitution en matériaux recyclés permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble sur la pollution causée par les produits à usage unique.

L’œuvre symbolise l’autodestruction continue des humains et de notre société. Elle représente aussi ce qu’il restera de tout cela si nous ne faisons rien pour contrer les effets du gaspillage et de la surconsommation.

Mon œuvre consiste à recréer en peinture des photographies de rue prises lors de promenades dans mon quartier. Celles-ci montrent des scènes du quotidien où la pauvreté est particulièrement visible. Elles ont été transformées en peinture, que ce soit par des déformations ou par l’ajout de couleurs vives, afin de modifier la perception du·de la spectateur·trice à leur égard. Mon intention est de mettre l’accent sur ce problème urgent, trop souvent normalisé par notre société. Plus précisément, cette œuvre vise à montrer la hausse de la précarité et l’augmentation des cas d’itinérance dans la ville de Longueuil, ainsi qu’à inviter les gens à se questionner sur le rôle qu’ils·elles jouent dans tout cela.